Lorsqu’un décès survient, il est inévitable que le défunt soit inhumé ou incinéré, selon le choix de la famille ou du défunt, s’il a exprimé sa volonté. Cependant, étant donné l’importance croissante des considérations écologiques dans la société, il peut être difficile de déterminer quelle est la solution la plus respectueuse de l’environnement entre l’inhumation et la crémation. Quelle est alors la meilleure décision entre l’inhumation et la crémation ? 

Quelles sont les méthodes d’enterrement existant ?

Deux méthodes d’enterrement sont couramment observées. Vous pouvez aller ici pour en apprendre davantage sur ces méthodes. 

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L’inhumation

L’inhumation, qui consiste à enterrer le corps, est un procédé funéraire ancestral que l’on retrouve dans la grande majorité des cultures depuis des milliers d’années. Cependant, cette pratique est soumise à certaines conditions géographiques. 

Le défunt peut être inhumé dans le cimetière de la commune où il habitait, où il est décédé, ou où se trouve le caveau familial. Pour être inhumé, le défunt doit disposer d’une concession individuelle, collective ou familiale, qui doit mentionner son nom et la durée de l’emplacement. 

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Cette durée peut être temporaire, trentenaire, cinquantenaire ou perpétuelle. Si le défunt ne dispose pas d’une concession, il peut être inhumé dans un terrain commun fourni gratuitement par la mairie, pour une durée minimale de cinq ans.

La crémation 

La crémation, qui consiste à brûler le corps, est une pratique plus ancienne qu’il n’y paraît. Bien que l’on pense souvent que cette pratique est récente, elle existe depuis longtemps. 

De nos jours, elle est de plus en plus populaire en France, et représente près de la moitié des funérailles. La crémation repose sur un principe simple : le corps est transformé en cendres dans un crématorium. 

Cependant, contrairement à une idée encore largement répandue, il n’est plus permis de conserver l’urne contenant les cendres d’un proche chez soi. De nos jours, les cendres doivent être conservées dans un lieu spécifique au sein de la commune ou être dispersées dans un endroit prévu à cet effet.

Quelle option est la plus écologique ?

Une étude sérieuse menée en 2017 par la société Verteego révèle que l’empreinte écologique d’une inhumation est bien plus importante que celle d’une crémation. En effet, l’utilisation d’un cercueil en bois ainsi que la fabrication d’une pierre tombale contribuent grandement à cette empreinte écologique. 

Par ailleurs, cette même étude montre qu’une inhumation équivaut à environ 3,6 crémations en termes d’émissions de CO2. Si aujourd’hui la tendance penche en faveur de la crémation, il n’en a pas toujours été ainsi, notamment en raison d’un manque de réglementation. 

Toutefois, depuis 2010, les normes européennes sont beaucoup plus strictes et imposent de nombreuses règles. Cela affecte notamment la filtration des rejets de produits toxiques tels que le mercure et l’arsenic. Les crématoriums ont donc dû s’adapter, ce qui a conduit à une véritable tendance écologique de la crémation.

Par ailleurs, il convient de souligner que le processus de crémation ne nécessite pas les produits traditionnels de thanatopraxie visant à ralentir la décomposition du corps. Ce point est un avantage non négligeable pour l’environnement. En effet, ces produits finissent par libérer des composés polluants dans les sols et les eaux environnantes du cimetière.

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